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Témoignage de mes difficultés dans l'étude du Cours en Miracles (UCEM)

Cette page est un témoignage des principales difficultés que j'ai rencontrées pendant plusieurs années dans l'étude du Cours en Miracles (UCEM).

Cette liste est loin d'êtres exhaustive, car comme je l'évoque sur ce site dans la partie consacrée à mon parcours personnel, l'étude du Cours en Miracles, a été pour moi, loin d'être sinécure, et j'ai peut être déjà oublié certaines d'entre elles !

 

Dès le début, j'ai rencontré beaucoup de difficultés, malgré ma bonne compréhension de la métaphysique du Cours, acquise grâce à mes deux lectures successives du livre de Gary Renard : Et l'Univers Disparaîtra.

J'ai le "plaisir" de les partager avec vous et j'espère juste, que peut être, ce témoignage sera susceptible de vous aider !

En tous cas, rétrospectivement, il m'a aidé à mieux comprendre ce que Jésus à voulu dire avec sa parabole, du chameau et du chas de l'aiguille, dans l’Évangile de Matthieu !

Première difficulté : prendre la décision de se mettre à étudier le Cours en Miracles :

 

Une fois lu et relu le livre de Gary Renard, Et l’univers disparaîtra, je me suis retrouvé face à un choix : est-ce que je devais me mettre à étudier, ou pas, le Cours en Miracles ?

 

Comme je l’explique dans la page présentant mon parcours, en lisant les discussions de Gary avec Arten & Pursah, j’ai ressenti un très fort sentiment de paix descendre en moi, comme si mon âme savait qu’elle avait enfin trouvé la solution.

 

Enfin un livre répondait à toutes mes questions ! Le puzzle, plus vaste et plus complexe que je l’imaginais au départ, était enfin reconstitué ! Quel magnifique soulagement !

 

Toutefois, comme l’enseignent bien, Arten & Pursah, c’est bien beau, de savoir que l’univers spatio-temporel est une illusion que nous avons créée par notre « esprit ego » pour nous maintenir éloigné de notre Source, mais encore faut-il en sortir ! Et pour cela, il faut défaire l’ego en changeant progressivement d’état d’esprit, ce qui passe par une pratique quotidienne dont le point de départ est d’étudier le Cours, que nous a transmis Jésus.

 

Autant j’ai adoré lire l’ouvrage de Gary, et à chaque relecture, je redécouvre des nouveaux éléments qui m’avaient échappés précédemment, autant mes premiers contacts avec le Cours ont été très difficiles.

 

Lire le Cours était à cette époque était aussi séduisant que de vouloir apprendre à nager nu dans une rivière gelée.

 

La seule partie que j’arrivais à peu près à lire, c’était les questions / réponses du Manuel pour Enseignants. C’est dire !

 

C’est vraiment, à ce moment là, que j’ai pris conscience qu’une immense force luttait en moi pour que je ne fasse pas le Cours. Et cette force, c’était mon ego, qui tombait enfin le masque !

 

C’est paradoxalement grâce à cette prise de conscience que j’ai compris que l’ego existait vraiment et qu’il fallait par conséquent étudier le Cours !

 

Tant que vous n’aurez pas découvert la magnitude de votre ego, vous aurez peu de chance de réussir à étudier le Cours.

 

Mais confronté au Cours, vous allez vite le découvrir !

Deuxième difficulté : le rythme de lecture de la partie texte du Cours en Miracles :

 

Moi qui suis plutôt un grand lecteur, en mesure d'avaler rapidement des pages et des pages, cela a été très déstabilisant, d'être à peine capable de lire plus d'une sous-section, soit à peu près l'équivalent de deux à trois pages !

 

Le style et la densité inimitable d'UCEM rendent en effet, pour beaucoup de lecteurs, quasiment impossible une lecture rapide de la partie texte du Cours !

 

Troisième difficulté : la compréhension du texte du Cours en Miracles :

 

Selon le niveau de détricotage de son propre ego, chaque lecteur, a une compréhension du Cours qui lui est propre.

 

De mon côté, à ma première lecture, commencée en 2008, si quelques paragraphes, pouvaient sembler compréhensibles, j'avais plus généralement l'impression de lire un texte rédigé intégralement dans une langue étrangère !

 

Certains passages étaient même tellement insoutenables, que j'avais même l'impression qu'on m'arrachait littéralement des morceaux de peau, à chaque phrase....

 

Du coup, après avoir terminé la partie « texte » d'UCEM, j'ai été confronté à un dilemme, rétrospectivement plutôt cocasse : alors que dans le bouquin de Gary Renard, Arten & Pursah font du Pardon l'un des thèmes centraux de l'enseignement de Jésus dans UCEM, je ne trouvais pas du tout que le Cours en parlait !

 

Dilemme astucieux, qui permettait à mon ego de remettre en cause, à la fois le Cours et les enseignements apportés par Arten & Pursah dans le premier livre de Gary !

 

Ce n'est qu'à ma seconde lecture, que je m'en suis rendu compte, que le Cours parlait réellement du Pardon !

 

Et même après cette seconde relecture, les difficultés de compréhension n'était pas encore totalement terminées, puisqu'un nouveau dilemme analogue, s'est présenté, cette fois, sur le thème de la culpabilité.

Quatrième difficulté : prendre la décision de faire les Leçons du Cours en Miracles :

Une fois terminée la lecture de la partie Texte du Cours en Miracles, il me restait encore un autre gros morceau du curriculum à effectuer : faire les 365 leçons du Cours !

 

Dès la lecture de l’introduction du Livre d’exercice pour étudiants, j’ai ressenti un immense blocage. Et c’est vrai que Jésus n’y va pas de mains mortes dans ces explications, comme par exemple :

 

« Le but de ce livre d'exercices est d'entraîner ton esprit d'une manière systématique à une perception différente de tous et de tout en ce monde. »

 

Alors, autant mon ego avait pu toujours survivre, en me rendant incompréhensible, la lecture du Texte, autant cette fois, face à la clarté des Leçons, il savait qu’il allait être impuissant.

 

Du coup, me lancer dans les Leçons me semblait être, sur le moment, comme me faire Hara-kiri !

Et je pèse mes mots, quand je dis cela.

 

Mais la décision s’est prise finalement avec beaucoup de douceur, à un niveau supérieur de moi-même.

 

Intérieurement, je visualisai qu’en allant faire les Leçons, j’allais comme couper complètement avec ma vie d’avant.

 

C’était un saut dans le vide, et mon parachute était la maigre confiance que je mettais en Jésus !

 

Cinquième difficulté : vouloir faire parfaitement les Leçons du Cours en Miracles :

 

Si au départ, l'investissement de l'étudiant du Cours, est relativement maigre dans les premières Leçons du Cours, par la suite, les choses se corsent légèrement...

 

Et très vite, il m'a semblé difficile de concilier, une vie professionnelle soutenue et la réalisation satisfaisante de toutes les Leçons. D'autant plus, si on est comme moi, à savoir légèrement perfectionniste...

 

C'est d'ailleurs là, un des plus grands pièges que tend l'ego dans la réussite de l'étude du Cours en Miracles, qui va pour décourager l'étudiant du Cours, exiger de celui-ci, une application quasi parfaite de chaque leçons, ce qui est, en pratique, bien évidemment, quasiment impossible !

 

Du coup, ayant commencé les leçons d'UCEM en 2009, je n'ai pu réellement les terminer, qu'en 2014 !

 

 

Sixième difficulté : la peur de disparaître :

 

Durant l'étude des leçons, une étrange peur s'est réveillée et s'est révélée être un puissant obstacle dans la poursuite de l'étude d'UCEM : celle d'avoir peur de disparaître !

 

Bien évidemment, à ce moment là, c'était l’ego qui avait peur de disparaître !

 

Mais pendant longtemps, cette peur m'a travaillé et a freiné sérieusement mon apprentissage!

 

Puis un jour, je me suis rendu compte, tout simplement, et le plus naturellement du monde, que c'est elle qui avait fini par disparaître !

 

 

 

Septième difficulté : l'acceptation de Jésus comme enseignant :

 

Comme je l'ai déjà évoqué un peu plus tôt dans ces lignes, l'ego, qui est parfaitement conscient d'être sérieusement menacé par l'étude du Cours, est très ingénieux pour échafauder des stratégies de survie, quel qu'en soit le prix !

 

L'une d'elle, a consisté, pour ma part, à mettre beaucoup de temps à accepter Jésus, non seulement comme auteur du Cours, mais aussi comme symbole du Saint Esprit.

 

Ainsi, au départ, dans mon dialogue intérieur, je préférais largement m'adresser à Arten & Pursah, plutôt qu'à Jésus, en tant que symboles du Saint Esprit.

 

Puis petit à petit, sur ce dernier point, je me suis rendu compte que cette distance s'est atténuée et a progressivement disparue. A tel point que je suis même surpris a blagué intérieurement avec Jésus !

 

Par contre, j'avais toujours des petites réminiscences de doutes au sujet de la question de la paternité du Cours.

 

Ce n'est qu'après une solide étude des évangiles apocryphes de Marie, Thomas et Philippe et une quatrième relecture du Cours, que ces doutes ont enfin disparus.

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