A quoi sert un Cours en Miracles (UCEM) ?
Quel est l'intérêt du Cours en Miracles (UCEM) ?
Le Cours en Miracles est avant tout un enseignement autodidacte.
En utilisant une métaphore biblique, on peut dire que l’objectif du Cours est de ramener le « fils prodigue », que nous sommes tous en tant qu’être humain incarné sur terre, à la maison du Père, c’est à dire au Royaume céleste.
D’un point de vue plus psychologique, il vise à nous enseigner comment enlever, nous-mêmes, les nombreux blocages, provenant de notre accoutumance au système de pensée de l'ego, qui nous empêchent de découvrir notre véritable Soi, qui est purement lumineux.
Enfin d’un point de vue métaphysique, il vise à nous faire atteindre le niveau de conscience de la non-dualité pure, que l’on peu aussi qualifier de « christique », en brisant le cycle des réincarnations.
Ainsi, son objectif est relativement voisin des spiritualités orientales (bouddhisme et hindouisme), qui visent à atteindre le nirvana et briser le samsâra.
L'auteur du Cours explique bien qu'il existe de nombreuses voies spirituelles, qui ont toutes Dieu pour objectif final, mais que l'intérêt du curriculum apporté par le Cours est de faire gagner à son étudiant beaucoup de temps !
"...ce cours a été envoyé pour nous ouvrir la voie de la lumière et nous enseigner, pas à pas, comment retourner au Soi éternel que nous pensions avoir perdu." (Révision V - Introduction)
Y-a-t-il d’autres intérêts à étudier le Cours en Miracles ?
Paradoxalement, alors que l’objectif majeur du Cours en Miracles, qui est de briser le cycle des réincarnations, en guérissant la fragmentation de nos esprits, se situe au delà de l’illusion de ce monde, l’étude d’UCEM apporte de nombreux bienfaits dans notre vie quotidienne.
Ainsi, grâce à l’étude du Cours (lecture de l’intégralité du texte et réalisation de toutes les leçons du Cours) l’étudiant va petit à petit, sans s’en rendre compte, défaire des couches et des couches d’égo.
Du coup, son esprit va connaître de plus en plus, des périodes de Paix, de plus en plus profondes et de plus en plus durables. Et comme le dit le Cours, « un esprit tranquille n’est pas un petit don ».
L’étudiant d’UCEM va pouvoir se rendre compte, relativement vite, de sa progression dans la Paix, en observant que des évènements, qui avant l’étude du Cours, l’auraient gravement affecté, le laissent dorénavant de marbre.
Puis, au fil du temps, ces périodes de Paix vont s’accompagner de moments de Joie. Une Joie complètement déconnectée des aléas et péripéties de ce monde.
"Seul l'Amour de Dieu te protégera en toutes circonstances. Il te tirera de toutes les épreuves et t'élèvera bien au-dessus de tous les dangers perçus de ce monde jusqu'en un climat de paix et de sécurité parfaites. Il te transportera dans un état d'esprit que rien ne peut menacer, que rien ne peut troubler, et où rien ne peut faire intrusion dans le calme éternel du Fils de Dieu."
Extrait du Cours en Miracles :
Leçon 50 / 3
Et s’il persiste dans son apprentissage, l’étudiant du Cours, ne pourra qu’atteindre un stade relativement enivrant, où, même si les difficultés de la vie quotidienne n’ont pas toutes disparues, elles semblent s’estomper comme par magie.
C’est ce que l’auteur du Cours appelle le « rêve heureux » :
« Tu es le rêveur du monde des rêves.
Il n'a pas d'autre cause et n'en aura jamais.
Rien de plus effrayant qu'un rêve futile a terrifié le Fils de Dieu
et lui a fait penser qu'il avait perdu son innocence,
nié son Père et fait la guerre contre lui-même.
Le rêve est si effrayant, il semble si réel,
qu'il ne pourrait pas se réveiller à la réalité
sans une sueur de terreur et sans un cri de peur mortelle,
à moins qu'un rêve plus doux ne précède son réveil
et ne permette à son esprit plus calme d'accueillir,
et non de craindre, la Voix qui appelle avec amour pour le réveiller;
un rêve plus doux, dans lequel sa souffrance est guérie et où son frère est son ami.
Dieu a voulu qu'il s'éveille doucement et avec joie,
et Il lui a donné les moyens de s'éveiller sans peur.
Accepte le rêve qu'il t'a donné au lieu du tien »
(Chapitre 27 / VII / 13)